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Raconter une histoire avec 2 (ou 3) couleurs

Published about 1 year ago • 3 min read

Il y a plein de façons de créer une palette de couleurs intéressante pour une marque.

Mais comment faire pour qu’elle raconte vraiment quelque chose?

Aujourd’hui, j’aimerais te proposer un petit exercice pour jouer avec le potentiel narratif de la couleur.

Le principe est simple:

Il s’agit de prendre comme point de départ une émotion.

Soit une émotion positive que tu voudrais placer au cœur de ton expérience de marque.

Soit une émotion négative contre laquelle ta marque agit.

(Si tu as la flemme de brainstormer, demande à ChatGPT de te sortir une liste d’émotions pouvant servir de point de départ à la création d’une palette de couleurs, et fais ton choix)

J’aime bien les défis, alors je vais choisir une émotion que tout le monde déteste:

L’ennui.

De prime abord, ça n’a pas l’air d’un choix ultra judicieux. Quelle marque voudrait se voir associer à l’ennui?

Mais attend, chaque chose en son temps.

D’abord, tu vas collecter des images qui suintent l’ennui pour en faire un moodboard. (L’idéal, c’est de créer un tableau Pinterest… mais tu fais comme tu veux)

Note les couleurs qui reviennent le plus. Si tu peux, récupère le code hex des couleurs, par exemple avec une extension de navigateur comme ColorZilla.

À présent, place au twist:

L’ennui, ce n’est que le point de départ.

Puisque ta marque est là pour apporter du positif aux gens, ta palette de couleurs devra raconter le passage de l’ennui au fun.

Concrètement, pour chacun de tes visuels, ça pourra donner quelque chose de ce genre:

  • 80 à 90% de couleur(s) “ennui” (comme l’ennui c’est la “situation initiale”, on devrait voir ses couleurs en premier… et comme les couleurs liées à l’ennui sont généralement plutôt discrètes, il faut en étaler généreusement pour compenser) ​
  • 10 à 20% de couleur(s) “pas ennui” (normalement, ça devrait être des couleurs plutôt voyantes. Si besoin, refais un moodboard basé sur des antonymes du mot “ennui”)

Exemple:

Ci-dessus, une idée de concept pour la communication d’une marque qui se proposerait d’égayer ton intérieur avec des rideaux colorés.

Possible aussi: inverser le rapport de forces entre ces couleurs (voir carrément supprimer la couleur "négative") pour un visuel plus "rentre dedans".

Exemple: utiliser une texture de rideaux jaunes comme base d'un post Instagram pour annoncer une offre spéciale…

  • Pour complexifier ta “palette narrative”, tu pourras éventuellement introduire des touches de couleurs “de transition” (pour adoucir le contraste entre les deux pôles de couleurs principaux).

Exemple: du orange désaturé.

En storytelling, ce serait à peu près l’équivalent des obstacles à surmonter entre la situation initiale et la situation finale.

Ils sont utiles pour donner de “l’épaisseur” au scénario (ou de l’intérêt à tes visuels), mais ils restent moins importants que les deux points qu’ils relient.

Une fois que tu as tes 2 ou 3 couleurs de base, c’est facile d’étendre ta palette en fonction de tes besoins: il te suffit de les foncer, éclaircir, saturer, désaturer… les couleurs que tu as déjà, sans perdre de vue le rôle de chaque “famille” de couleurs.

L’avantage de cette méthode, c’est qu’elle t’évite de tomber dans les clichés, du style:

Une marque joyeuse avec que des couleurs chaudes et vives.

Elle t’aidera à mettre juste ce qu’il faut de complexité dans ta palette de couleurs pour la rendre expressive, intéressante et mémorable.


Le power-up de la semaine

On en finit plus de parler de Midjourney, le désormais assez célèbre générateur d’images auquel on doit le buzz de la photo du pape en doudoune blanche.

C’est officiel: l’IA permet donc de générer des photos suffisamment réalistes pour tromper toute une foule de respectables gens. Quelque chose me dit qu’on a pas fini d’en entendre parler…

Je ne saurais que trop te recommander de sauter à bord du train de la révolution Midjourney… et, tant qu’à faire, de t’y mettre avant tes concurrents.

Il y a plein de façons créatives de se servir de Midjourney. Un certain nombre d’entre elles concernent directement la communication visuelle d’entreprise. Hé ouais!

Et comme je suis sympa, j’ai créé un guide complet pour t’initier en douceur au graphisme assisté par Midjourney. Enjoy.

🌈 ALiC!A, n.f.

Graphiste ascendant linguiste adepte de la loi de Pareto (20% d'efforts pour 80% de résultats). Traductrice de formation et dompteuse d'intelligences artificielles, je surfe sur la vague des progrès technologiques pour obtenir toujours plus en faisant toujours moins. Pour t'abonner à mes idées, c'est par là ⬇

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Je l’avoue: J’ai pas été très régulière ces dernières semaines. My bad. (D'ailleurs, t'as peut-être même oublié qui je suis. Piqûre de rappel vite fait bien fait: je suis la graphiste fan d'IA et de stratégies marketing qui veut que tu fasses son boulot à sa place) Plutôt que d’essayer de me chercher des excuses, je vais juste dire les choses simplement: J’ai beaucoup pédalé dans la semoule. Beaucoup de pages blanches et d'effaçage de ce que je venais d'écrire. Beaucoup de moments...

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Ça fait 300 000 ans que notre espèce existe. Possiblement autant qu'on se raconte des histoires avec un début, des péripéties et une fin. Et pendant tout ce temps, on n'a encore jamais trouvé de meilleure manière d'intéresser les gens. Ce serait dommage de passer à côté d'une telle aubaine, non? Représente-toi en conteur autour d'un feu de camp. Les flammes crépitent. L'obscurité se ressert autour de toi et de ton audience. Tu entreprends de lui raconter une anecdote absolument incroyable,...

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Un petit casse-tête visuel, ça te branche? Tu as 3 informations à placer sur une image: Un nom d’artiste. Un nom d’album. Le numéro de l’album dans la discographie de l’artiste. Contrainte: tu ne peux disposer ces 3 infos que sur 2 colonnes max. Autrement dit, tu vas devoir: soit empiler ces 3 informations dans la même colonne soit en empiler deux et en isoler une autre. Quelle solution adopterais-tu? Bon, en vrai, c'est comme pour tout: ça dépend du contexte et de l’objectif recherché. Vois...

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